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Claire,

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« Médecin du travail inter entreprises depuis 21 ans. J’ai choisi cette spécialité par hasard en attendant de faire une spécialité en anesthésie réanimation. Je ne regrette absolument pas ce choix pour de multiples raisons.

La diversité du travail enrichit chaque journée.

 

Pour un médecin interentreprises, connaître les process, les lieux de fabrication, voir l’Homme dans son contexte de travail est très enrichissant.

L’activité  peut se dérouler dans une boulangerie de quartier, un casino de jeux, un dépôt de produit chimiques, des soudeurs dans la pétrochimie, des radiologues industriels,Radiologie de soudure ou des ouvriers de maintenance dans la sidérurgie…

Chaque activité est un univers à part avec ses règles, son vocabulaire, ses risques aussi, on est là pour veiller à ce que ces derniers soient les moins nocifs.[…]

 

La diversité c’est aussi la diversité des interlocuteurs dans le monde du travail : les ergonomes, les responsables sécurité, les intervenants sociaux, les directeurs, etc. et si on veut un peu donner de son temps, on peut participer à la formation de ses confrères, mener des projets communs à plusieurs médecins dans le service de santé, travailler avec les universitaires pour se tenir informé de l’actualité médicale, ou participer à faire connaître la spécialité en travaillant avec des organismes de l’état comme l’observatoire régional de la santé.

 

Regretter de ne pas prescrire ou de se détacher de l’avancée médicale ? Au contraire, nous sommes confrontés comme les médecins généralistes à toute la pathologie, à nous de nous tenir informé des dernières avancées. Et à mon avis, un médecin du travail a beaucoup de possibilité de développement personnel continu. Pour ma part, en moyenne, je compte au moins 10 à 12 jours de formation par an. Peu de spécialistes peuvent en dire autant. [...]

 

Etre médecin du travail, c’est aussi être sur le terrain dans le domaine de la mesure de l’évaluation. Pas seulement pour tenir une pompe ou mettre un dosimètre de bruit, mais pouvoir rester à coté du salarié et vivre tel qu’il le vit son poste de travail. Le salarié va alors se livrer encore plus, expliquant le travail prescrit et les strastégies qu’il a sciemment mises en place pour diminuer les contraintes. Ensuite, cette complicité de la connaissance du travail réel va aider le médecin du travail dans son travail de préventeur auprès de l’ensemble des salariés.

 

Médecin du travail, c’est aussi être au cœur de l’économie qui se fait, c’est être un acteur actif de la prévention à partir du cabinet médical en s’appuyant sur la connaissance du terrain.

Ce sont ces différentes facettes d’action qui font la richesse de ce métier.»

medecins du travail

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